Musique médiévale et arts de la scène : Goha Attiso à l’affiche en Suisse

La ville de Coire (Suisse) abritera le 11 septembre prochain un concert dénommé Lumières médiévales. À l’affiche le sculpteur togolais Goha Attiso, plus connu sous le nom de sculpteur des géants. Le but de l’événement est d’offrir au public un cocktail de musique médiévale et des arts du spectacle contemporains. Et la présence du jeune sculpteur à ce concert est d’autant plus justifiée, que dans ses créations percent des dimensions autrement ancestrales, autrement médiévales, où la tradition côtoie la modernité. Rendez-vous est pris pour des frissons auditives et visuelles garanties.

Les œuvres du sculpteur togolais Goha Atisso seront exposées au cours du concert dénommé Lumières médiévales le 11 septembre prochain en Suisse, dans la ville de Coire. Cette exposition des œuvres du sculpteur au cours de cet événement s’inscrit dans un but à tout le moins spécifique.

Il s’agit d’offrir au public un cocktail de musique médiévale et des arts du spectacle contemporains, deux arts qui ne font pas toujours bon ménage, mais que les organisateurs ont fait le pari d’allier avec panache, devant un public qui en sortira forcément tout retourné.

Cette juxtaposition culturelle sans précédent verra également la participation du peintre grison Nadja Lama-Döring, d’ArabellaCortese (soprano), d’Irina Döring (luth), Alexandre Jaques (orgue portatif) et de Thibault Viviani (flûte à bec). Le choix de la commune de Coire n’a rien de fortuit, quand on sait la place qu’elle a occupée dans la Suisse du Moyen Äge.

Une fierté

Réputée pour être l’une des plus anciennes cités, Coire est en effet la première ville grisonne dont les étroites ruelles remontent au Moyen Äge, avec ses 5000 ans d’histoire qui sont autant de vestiges du néolithique et de l’âge du bronze, ainsi que des édifices plus récents. C’est justice que d’y jumeler musique du Moyen Âge aux arts de la scène d’aujourd’hui.

Mais alors, que viennent faire les œuvres de Goha Attiso à ce concert ? La présence du sculpteur est tout, sauf inopinée : celui qui a déjà vu les œuvres du sculpteur des géants ne peut que saluer les dimensions ancestrales que revêtent ses créations où la tradition côtoie la modernité.

Impossible donc de replonger dans le passé sans faire allégeance aux ancêtres sans remonter le temps, comme le veulent les Lumières médiévales. S’il est assis sur l’épaule des ancêtres, il ne cesse de nous inviter à prendre langue avec nos ancêtres pour mieux cerner le présent. « C’est une fierté pour moi de figurer sur cet événement », a-t-il déclaré.

Kossivirtus